ETXERAT. L’association Etxerat s’est réunie aujourd’hui 11 avril à Donostia avec une délégation d’expert.e.s, personnes ayant eu divers degré de participation ou ayant vécu directement les processus de paix aux Philippines, en République du Congo, en Colombie et en Irlande du Nord, qui se trouvent en ce moment au Pays Basque pour participer à la journée Hitzorduak (« Rendez-vous ») organisée par le Forum Social, en relation avec l’application au cas basque du processus de DDR (Désarmement-Démobilisation-Réintégration) de l’ONU. Des représentant.e.s d’Etxerat ont expliqué la réalité des familles et ami.e.s de prisonnier.e.s basques à la délégation internationale.
Nous tirons un bilan très positif de cette rencontre, parce que nous avons eu l’occasion d’être entendus et d’échanger avec des personnes de grande expérience dans les processus de paix au niveau international dans le but d’approfondir l’application du programme DDR, convaincus que cet échange pourra aussi servir à avancer dans le cas basque.
Ont participé à cette rencontre : Omar Cortes, officier de marine à la retraite de l’Armée Nationale de Colombie ; Jesús Florez, activiste défenseur des droits des peuples indigènes et membre du Comité Coordinateur de la Coordination Régionale du Pacifique ; Justine Masika, activiste congolaise ; Kristian Herbolzheimer, directeur du programme de Transitions vers la Paix (Philippines, Colombie) de Conciliation Resources et assesseur du processus de paix à Mindanao ; et Véronique Dudouet, directrice de programmes à la Fondation Berghof de Berlin.
Les membres de cette délégation participeront cet après-midi à la journée Hitzorduak, organisée par le Forum Social, à partir de 16h30 au Centre Carlos Santamaría du campus de l’Université du Pays Basque de Donostia, sous le titre « Le DDR appliqué au cas basque : viabilité et opportunité ».
Le titre donné à cette journée résume parfaitement l’objectif et le débat actuels. Comme le Forum Social – auquel Etxerat participe activement – l’a souligné dans la présentation de cette journée, « nous nous trouvons en phase résolutive sur la démobilisation d’ETA. Cette démobilisation nous obligera toutes et tous à affronter les mécanismes de réintégration de ses militant.e.s prisonnier.e.s et exilé.e.s ».
