ETXERAT. Mari Carmen Anza, la mère de la prisonnière politique basque Olatz Lasagabaster est toujours hospitalisée depuis vendredi dernier 20 janvier à l’hôpital de Valencia, où elle s’était rendue pour rendre visite à sa fille qui venait d’accoucher.

Mari Carmen Anza elle a commencé à se sentir mal durant la visite à sa fille, qui se trouvait encore à l’hôpital juste après l’accouchement. Elle a été immédiatement hospitalisée pour une une pneumonie très agressive. Si son état est toujours grave, une légère amélioration a été notée ces dernières heures.

Etxerat veut dénoncer la situation qu’Olatz Lasagabaster mais aussi toute sa famille sont obligés de vivre en raison d’une politique pénitentiaire d’exception appliquée dans l’objectif, par la souffrance qu’elle génère, d’être un instrument de pression à l’encontre des prisonniers politiques basques. Olatz est incarcérée à 600 km de son domicile familial et sa fille, née la semaine dernière, restera également éloignée de tout son entourage affectif et familial. Son père, également prisonnier, n’a pas encore pu la rencontrer.

Mari Carmen Anza n’a pas voyagé à Valencia pour son travail ni pour le plaisir : elle a été obligée de faire un déplacement long et compliqué pour pouvoir rendre visite à sa fille et connaître sa petite-fille, alors qu’une tempête de neige annoncée ajoutait de gros risques à ceux déjà existants sur la route. Depuis son hospitalisation, la famille doit également faire face à cette distance imposée pouvoir l’accompagner et rencontrer l’équipe médicale qui la suit.

À nos yeux, tout cela n’est pas la conséquence de la peine de prison qu’Olatz Lasagabaster est en train d’accomplir, mais de la peine ajoutée de l’éloignement, avec laquelle la politique pénitentiaire châtie les prisonniers politiques basques et leurs familles. Ainsi, le responsable direct de cette situation est le gouvernement espagnol.