ETXERAT. Des proches d’Ibon Iparragirre ont fait savoir à Etxerat que ce prisonnier politique basque avait été agressé par un surveillant de la prison d’Alcala-Meco le matin du vendredi 7 décembre.

Cette agression s’est produite après que le sous-directeur du Centre Pénitentiaire ait dit à Ibon Iparragirre qu’il devait se rendre à l’infirmerie. Un surveillant l’a alors conduit dans une petite salle du module de l’infirmerie, puis, une fois à l’intérieur, a fait mine de le gifler, ce qui a conduit le prisonnier basque à arrêter avec sa main celle du surveillant. Après avoir dit à Ibon Iparragirre de garder « ses mains tranquilles », le surveillant lui a donné des coups répétés, dont certains lui ont causé des blessures au visage. D’après ce qui a été dit à ses proches, Ibon Iparragirre est toujours à l’infirmerie.

Etxerat considère que la situation d’Ibon est critique. Ce n’est pas la première fois que ce prisonnier politique basque fait l’objet d’abus et d’agressions de la part des surveillants de la prison d’Alcala-Meco. À la gravité de ces faits, il faut ajouter que ce prisonnier basque est gravement malade. Il souffre du sida au stade C–3 et, comme pour les autres prisonniers politiques souffrant de maladies graves et incurables, les politiques pénitentiaires d’exception bloquent fermement les possibilités de libération prévues par la loi en vigueur.

Etxerat dénonce également l’inquiétude continuelle, le sentiment d’insécurité et d’impuissance et la souffrance que cette situation cause à tous ses parents et amis à qui nous voulons faire parvenir notre soutien et notre entière solidarité.