ETXERAT (26-11-2018). L’association Etxerat fait une lecture très positive de la reconnaissance par la mairie d’Iruñea, en réponse à l’initiative de la plate-forme sociale Arrazoiak, de la nature de « victime de la dispersion » de Sara Fernández, habitante de la capitale navarraise, décédée en novembre 2003 dans un accident de la circulation alors qu’elle se rendait à la prison de Valdemoro pour réaliser une visite.

La motion a été approuvée avec le soutien d’EH Bildu, Geroa Bai, Aranzadi et Izquierda-Ezkerra. De plus la proposition du PSN, par le biais d’un amendement, pour que « soient faits les pas nécessaires à la fin de la dispersion » a obtenu le soutien d’EH Bildu, Geroa Bai, Aranzadi et Izquierda-Ezkerra.

Etxerat revendique la mémoire et la reconnaissance des 16 victimes mortelles que la politique de dispersion a causées, parce que ni le lieu, ni les circonstances de ces morts n’ont d’autre cause que la dispersion. Ils n’auraient pas dû se trouver sur ces routes, ils n’auraient pas dû être obligés de voyager, ils n’auraient pas dû prendre ces risques démesurés : mais c’était (et c’est toujours) le prix que la dispersion impose pour exercer le droit aux visites. Leur mort a été causée par la souffrance qui nous est imposée à tous. C’est la raison pour laquelle, en toute légitimité, nous revendiquons leur mémoire et leur condition de victimes.

Ci-dessous le texte original de la motion approuvée, ainsi que l’amendement présenté par le PSN.

Etxerat

 

 

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