ETXERAT (20-05-2020). Nous saluons la vague de solidarité avec les personnes incarcérées en général et avec les prisonnier.e.s politiques basques en particulier qui nous est parvenue ces derniers jours. 

Solidarité avec une valeur ajoutée en ces temps difficiles, qui se traduit en plus par des engagements, comme l’ont montré les acteurs politiques, sociaux et syndicaux navarrais, une majorité sociale qui s’est jointe à la demande de mesures respectueuses des droits des personnes prisonnières pour faire face au Covid-19.

Dans le même sens, comme cela a été fait au Parlement espagnol, une majorité politique est en train de demander dans chaque province des mesures alternatives à la prison, pour garantir le droit à la santé des personnes prisonnières. Ainsi, c’est avec reconnaissance que nous avons reçu le message d’une centaine de leaders et experts internationaux qui réclament la libération des prisonniers basques vulnérables en raison de leur âge et/ou de leur maladie, ou qui ont accompli les 3/4 de leur peine ou qui réunissent les conditions requises pour la libération conditionnelle.

Nous partageons et exprimons nos remerciements pour toutes ces initiatives en cette période où, sans plus attendre, il faut mettre fin une fois pour toutes aux mesures d’exception qui forment la politique pénitentiaire en France et en Espagne, et particulièrement mettre un terme à l’éloignement et à la dispersion.

Dans ce sens, nous exprimons à nouveau notre vive inquiétude quant à la situation du prisonnier politique basque Patxi Ruiz et nous répétons que comme lui, la totalité des prisonnier.e.s doivent être rapproché.e.s de leur entourage familial et social, ce que partage l’immense majorité de la société basque et qui est absolument nécessaire pour continuer à faire des pas vers la résolution du conflit et le vivre-ensemble.