Il a été embouti tôt ce matin par une autre voiture qui l’a fait sortir de la route et a dû être évacué à l’hôpital avec des contusions. Il n’a donc pas pu se rendre à la visite.

ETXERAT. Le premier accident de la dispersion de l’année 2016 a eu lieu ce matin à 5h20. Un ami de la prisonnière politique basque Olga Comes se dirigeait vers la prison de Mansilla-Leon pour lui rendre visite quand il a été heurté par un autre véhicule qui arrivait derrière lui à grande vitesse.
L’accident s’est produit à la frontière entre la Rioja et la Navarre dans une zone où il y a avait beaucoup de brouillard. Ces conditions ajoutées à la vitesse de l’autre voiture ont fait sortir l’ami d’Olga Comes de la route. Sa voiture a été frappée sur le côté gauche à la hauteur d’une station-service. Elle a heurté d’abord la barrière médiane puis la barrière latérale.

Après avoir appelé la police et les pompiers, l’ami d’Olga Comes a été évacué à l’hôpital de Lizarra où on lui a fait des examens. La voiture a été remorquée à Logroño, et la victime de l’accident n’a pas pu se présenter au centre pénitentiaire de Logroño à 9h – il est obligatoire de se présenter une demi-heure avant la visite.

24 jours seulement après le début de cette nouvelle année, nous assistons au premier accident de la dispersion, et nous rappelons que cette situation a des responsables directs. Une situation qui nous oblige, comme nous le dénonçons sans cesse, à prendre le volant très tôt le matin d’un dimanche, interrompant le repos indispensable à chacun après une semaine de travail.

Etxerat dénonce une fois de plus la roulette russe que la dispersion représente pour nous. Ce nouvel accident met encore une fois en évidence la situation de centaines de personnes, amis et parents de prisonniers politiques basques, dont le droit à la vie est remis en question dans le but d’isoler plus encore nos proches emprisonnés. Il s’agit d’une grave attaque aux droits essentiels, dont la conséquence la plus flagrante est la vie que 16 d’entre nous ont laissé sur ces routes. C’est là le prix que les États ont fixé à notre droit à la vie familiale, à notre droit à maintenir nos liens affectifs. La politique pénitentiaire actuelle cherche à causer un maximum de souffrance, et elle y parvient. Mais nous ne tolérerons pas que les responsabilités soient éludées.