ETXERAT. Le prisonnier politique basque Ibon Iparragirre a été ramené lundi dernier 18 décembre à la prison d’Alcalá Meco, après divers examens médicaux à l’Hôpital Principe de Asturias.

Ce prisonnier basque, atteint du SIDA au stade C3 et dont les défenses sont au plus bas, a commencé à tousser la semaine dernière, avec une aggravation durant le week-end. Cependant, l’absence de médecin à la prison en fin de semaine a retardé son transfert à l’hôpital jusqu’au lundi.

Au mois de mai dernier, Ibon Iparragirre avait également été hospitalisé en conséquence d’une pneumonie. Comme ces derniers jours, sa famille avait dû se rendre d’urgence à Madrid pour pouvoir le voir. Indépendamment des résultats des analyses, ce nouveau transfert montre clairement la situation extrême dans laquelle se trouve ce prisonnier d’Ondarroa.

La semaine dernière, nous avons eu connaissance du dernier rapport élaboré par un professionnel du Collège des Médecins de Madrid à la demande du Juge de Vigilance Pénitentiaire de l’Audience Nationale espagnole, qui conclut qu’Ibon doit quitter la prison pour pouvoir être traité pour sa maladie correctement et avec respect. Le Juge de Vigilance Pénitentiaire doit prendre une décision à ce sujet.

Nous dénonçons une fois de plus la situation qu’Ibon Iparragirre et son entourage sont en train de subir. Jusqu'à quand les autorités espagnoles vont-elles faire durer cette situation ? Qu’attendent-elles ? Nous exigeons fermement la suspension de peine pour Ibon Iparragirre.

Nous les voulons vivants et à la maison !