ETXERAT. Le neuvième accident provoqué cette année par la politique de dispersion a causé des blessures importantes à la mère et à la tante de Marta Igarriz, alors qu’elle revenait avec une de ses sœurs de la visite à la prisonnière politique basque à la prisonl de Castelló I.
Des parentes de la prisonnière politique basque Marta Igarriz, incarcérée à la prison de Castelló à 550 km de chez elle, ont été blessées hier, assez gravement pour deux d’entre elles, en conséquence d’un accident survenu à la hauteur de Leitza, alors qu’elles circulaient sur l’autoroute en direction d’Hernani. Il s’agit du 9ème accident causé cette année par la dispersion.
L’accident s’est produit hier à 16h30, alors que le véhicule dans lequel voyageaient une sœur, la mère et une tante de Marta Igarriz sortait du second tunnel de Leitza. La voiture a dérapé sur la chaussée couverte de neige pour finir par heurter un autre véhicule stationné sur la bande d’arrêt d’urgence en conséquence d’un autre accident qui venait de se produire.
Après le choc, la sœur de Marta Igarriz a pu s’extraire du véhicule par ses propres moyens puis a été transportée à l’hôpital Gipuzkoa, dont elle a pu sortir assez rapidement. La tante de la prisonnière politique basque a également pu sortir du véhicule mais pas sa mère, qui n’a pu en être extraite que grâce aux secours. La tante et la mère de Marta Igarriz ont été transportées à la Polyclinique où elles sont toujours en observation.
Etxerat dénonce une fois de plus l’obligation faite à des centaines de citoyens basques, familles et amis de prisonniers politiques basques de prendre chaque semaine le risque de longs déplacements, pour pouvoir exercer leur droit aux visites. Ces déplacements ont déjà coûté la vie à 16 personnes et blessé des centaines d’autres.
Etxerat annonce une conférence de presse urgente pour dénoncer ce nouvel accident grave et montrer sa solidarité aux personnes affectées demain à 11h30 sur la place Atsegindegi d’Hernani. Nous appelons l’ensemble des citoyens à venir nous y rejoindre pour dénoncer cette nouvelle violation de nos droits.
