ETXERAT (12-3-2021). Nous voulons exprimer notre désaccord avec la décision du gouvernement basque de retarder la vaccination des prisonniers, qui, comme il l'a expliqué, aura lieu plus tard, en fonction de la disponibilité des vaccins et sans tenir compte des critères liés aux groupes d'âge. 

À notre avis, la population carcérale est incluse dans les paramètres à haut risque, car il s’agit de personnes qui partagent des espaces très fermés d'usage commun qui multiplient les facteurs de contagion et, de fait, des mesures très restrictives leur ont été appliquées.  En effet, les communications intimes, familiales et de cohabitation ont été suspendues à Martutene et Basauri, ainsi qu'à Iruñea, et dans presque toutes les prisons de l'État. A Zaballa plus précisément, en janvier il y a eu une flambée qui a touché douze personnes. 

Cependant, en aucun cas leur sécurité n'a été renforcée, en leur donnant des masques adéquats en nombre et en qualité, et d'autres éléments sanitaires. À Etxerat, nous considérons que la vaccination des prisonniers et prisonnières doit être une priorité et en ce sens nous exhortons aux gouvernements basque et navarrais d'établir un protocole urgent pour garantir la vaccination de la population carcérale des deux communautés. En outre, le gouvernement espagnol doit mettre en œuvre un plan de vaccination avec des garanties et efficace pour l'ensemble de la population carcérale. En ce qui concerne l'Etat français, nous réitérons notre proposition d'effectuer des tests rapides et gratuits sur les familles des détenus à leur arrivée dans les prisons. Finalement, tant en France qu'en Espagne, les visites doivent être rétablies sans plus attendre.

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