ETXERAT (05-01-2019). La compagne et le fils de 23 mois du prisonnier politique basque Garikoitz Aspiazu, incarcéré à la prison d’Arles dans l’État français, à 665 km de son domicile familial, ont eu un accident dans cette même localité en sortant de la visite mardi dernier 1er janvier.

La voiture dans laquelle ils voyageaient a été emboutie dans un virage par le véhicule qui se trouvait derrière eux. Le conducteur, qui a refusé d’appeler la gendarmerie comme le lui demandait la compagne du prisonnier basque, s’est enfui sans avoir rempli le constat d’accident. Ni elle ni le bébé n’ont été blessés, et ils ont pu rentrer au Pays Basque.

Etxerat dénonce avec force la persistance d’une politique pénitentiaire d’exception qui oblige les familles et ami.e.s de prisonnier.e.s politiques basques, quels que soit leur âge ou leur situation, à mettre leur vie en danger pour pouvoir exercer leur droit aux visites et à la vie familiale. En 2018, 15 proches ont été affectés dans 7 accidents, certains d’entre eux pour la deuxième fois.

L’association rappelle également que, récemment, l’État français a freiné les conversations avec la délégation du Pays Basque nord et à gelé la phase de rapprochements, laissant la moitié des prisonniers politiques basques dans des prisons éloignées d’Euskal Herria. Les conséquences de cet éloignement sont celles que nous dénonçons aujourd’hui, mais personne n’ignore qu’elles auraient pu être beaucoup plus graves et, une fois de plus, Etxerat demande à qui bénéficie la souffrance et tous les dégâts causés par l’éloignement.

Etxerat appelle à des rassemblements dans les quatre capitales du Pays Basque sud.

- IRUÑEA: Lundi 7 à 20h devant le siège du Gouvernement Civil.

- GASTEIZ: Mardi 8, à 19h30, place de la Virgen Blanca.

- BILBO: Mardi 8 à 19h à l’Arriaga.

- DONOSTIA: Mercredi 9 à 19h sur le Boulevard, à côté de la Mairie.