- Etxerat a effectué 6 réunions en cette première matinée à Bruxelles.

- L'agenda de cet après-midi est très serré, mais Etxerat ne le rendra pas public à l'avance pour éviter les pressions.

BRUXELLES. La délégation d'Etxerat – composée de 11 membres de familles de prisonniers politiques basques – a fait un premier bilan très positif de cette matinée. 6 réunions ont eu lieu en tout, parmi lesquelles la réception officielle au Parlement de Flandres et une réunion avec Dimitios Papadimoulis, Vice-Président du Parlement Europée et membre de Syriza.

La journée a commencé avec la réunion au Parlement flamand. Une partie de la délégation s'est ensuite rendue au Flemish Peace Institute, pendant que l'autre se réunissait au Parlement Européen avec des eurodéputés de différents pays. Parmi ceux-ci, Malin Bjork, membre du parti Ventespartiet et Vice-Présidente du groupe GUE/NGL, Lidia Senra de ANOVA, le flamand Bart Staes (De Groen, Greens / EFA) ou encore Mark Demesmaeker du groupe N-VA. Les réunions se poursuivront cet après-midi avec d'autres eurodéputés et groupes de différents pays.

Victimes de la dispersion

Dans les réunions, Etxerat a fait le récit à la première personne de la souffrance que génère la dispersion parmi les familles et amis des prisonniers politiques basques qui doivent parcourir des milliers de kilomètres pour voir leurs êtres chers, « une souffrance calculée qui viole systématiquement les droits humains tant des prisonniers que de leurs proches ». De la même façon, Etxerat a rappelé que la dispersion a provoqué la mort de 16 personnes depuis son implantation il y a plus de 25 ans.

Le porte-parole d'Etxerat Urtzi Errazkin a rappelé que ces accidents ne sont pas dus au hasard, mais qu'ils sont bien une conséquence de la politique de dispersion qui oblige environ 900 personnes chaque semaine à faire de longs voyages sur les routes des prisons lointaines, « des familles entières ; enfants, jeunes et personnes d'âge très avancé risquent leurs vies chaque semaine en conséquence d'une décision politique imaginée pour provoquer plus de souffrance encore ». Etxerat a demandé la fin de la violation systématique des droits fondamentaux.

Etxerat donnera une conférence de presse demain matin à 11h30 au Parlement Européen. Un autre communiqué suivra celui-ci cet après-midi.