- Un prisonnier de droit commun a tabassé Ibon Iparragirre dans la cour de promenade
- Etxerat répète une fois encore qu'Ibon est très gravement malade et que le seul transfert acceptable dans son cas est celui vers son domicile d'Ondarrua

ETXERAT. Ibon Iparragirre a été violemment tabassé par un prisonnier de droit commun hier mardi 26 novembre. Ibon se trouve depuis à l'infirmerie de la prison. Si nous n'avons pas beaucoup plus d'informations aujourd'hui au sujet de cette agression, cette nouvelle nous suffit pour réitérer ce que nous disons depuis longtemps : Ibon est très gravement malade et doit être libéré. C'est son droit et celui de sa famille.

Le seul transfert compatible avec son état de santé est celui du retour chez lui à Ondarrua. Pendant combien de temps encore ses droits fondamentaux seront-ils violés ? Quand le droit à la santé sera-t-il respecté ?

La situation est très grave. L'attitude des États espagnol et français avec Ibon et les neuf autres prisonniers très gravement malades est violente, cruelle et inacceptable. Nous rappelons qu'Ibon Iparragirre, atteint du SIDA au stade C et de nombreuses pathologies liées, a été brutalement et sans avis préalable transféré de Navalcarnero à Alacala-Meco ces derniers jours.

Pour ces raisons, Etxerat se joint à l'appel à la manifestation qui aura lieu samedi prochain 29 novembre à Bilbao pour la libération immédiate des prisonniers gravement malades et appelle l'ensemble de la société à s'y rendre. La manifestation partira à 17h30 du Sacré-Cœur de Bilbao.

De la même façon, nous réitérons notre appel aux mobilisations que nous organiserons le 10 décembre prochain en défense de nos droits et de ceux de nos proches emprisonnés ou en exil. Nous ferons des déclarations à ce sujet à Bayonne dans le courant de la semaine prochaine.