ETXERAT. Hier 26 avril, les parlementaires européens qui étaient venus en Euskal Herria en février dernier ont rendu public le rapport qu’ils ont réalisé sur la base des informations recueillies lors des entretiens qu’ils ont eus avec de nombreux acteurs politiques et sociaux du Nord et du Sud. Dans une conférence de presse à Bruxelles à laquelle Etxerat a assisté, ils ont présenté leurs conclusions et recommandations. Les eurodéputés Gabi Zimmer (GUE/NGL-Die Linke), Malin Björk (GUE/NGL-Vänsterpartiet), Martina Anderson (GUE/NGL-Sinn Féin), Lidia Senra (GUE/NGL-Alternativa Galega de Esquerda), Josep-Maria Terricabras (Greens/EFA-ERC), Tatjana Zdanoka (Greens/EFA-Latvijas Krievu Svieniba) et Mark Demesmaeker (ECR-N-VA) ont présenté ce document articulé autour de quatre thèmes principaux : l’allongement des peines, la situation des prisonniers gravement malades, les libérations conditionnelles et la dispersion. Sur ces différents aspects, les élus européens critiquent l’attitude des États espagnol et français. Ils concluent ce rapport, qu’Etxerat commentera plus longuement après un examen approfondi, en disant que « le respect des droits humains des prisonniers basques pour motifs politiques n’est pas opposé au respect des droits humains des victimes d’ETA » et en demandant aux gouvernements français et espagnol de respecter les droits des prisonniers et de cesser d’appliquer des politiques discriminatoires exceptionnelles.