ETXERAT. Les groupes municipaux du PNV, du PSE, d’EH Bildu, d’Udalberri et de Goazen Bilbao de la ville de Bilbao ont montré hier 10 avril leur refus de la politique pénitentiaire d’éloignement et, dans ce sens, « en cette nouvelle époque ouverte après le cessez-le-feu définitif d’ETA », considèrent qu’une nouvelle politique pénitentiaire « évitant un accomplissement des peines privatives de liberté loin des lieux d’enracinement social et familial, facilitant la relation avec la famille » est nécessaire. 

Dans une déclaration institutionnelle approuvée suite à l’accident subi la semaine dernière par la famille du prisonnier politique basque Ibon Goieaskoetxea, ils ont souligné que l’une des conséquences évitables de cette politique d’éloignement « est l’obligation de réaliser chaque semaine de nombreux et longs déplacements pour ceux qui rendent visite à leurs proches prisonniers, contexte dans lequel s’est produit un nombre considérable d’accidents de la route ». Dans ce sens, tous les groupes municipaux, à l’exception du PP, ont exprimé leur proximité et leur solidarité envers les personnes de Bilbao qui ont subi ces accidents.