ETXERAT. Une délégation d’Etxerat se trouve ces jours-ci en Suisse et en Allemagne, où elle réalise diverses rencontres avec des forces politiques et des associations de défense des droits humains. L’initiative a pour objectif de surmonter le blocage que maintiennent les États espagnols et français pour continuer à perpétrer leurs violations de droits et, plus concrètement, de faire connaître certaines des conséquences de ces violations, parfois très dures, comme la situation des prisonniers politiques basques atteints de maladies graves et incurables.

La délégation d’Etxerat, formée par le porte-parole de l’association Urtzi Errazkin et par Gentzane Callejo, tante du prisonnier politique basque gravement malade Jagoba Codo, a rendu visite hier à la prisonnière politique basque Nekane Txapartegi, incarcérée à la prison de Zurich. En sortant du parloir, ils ont déclaré qu’ils avaient trouvé Txapartegi « forte », bien que la situation dans laquelle elle se trouve « soit très dure ». Errazkin et Callejo ont ensuite donné une interview à la radio libre de Berna RaBe.

Aujourd’hui, ils réaliseront d’autres rencontres avec des parlementaires suisses comme Balthasar Glättli, président du Groupe Parlementaire des Verts à l’Assemblée Suisse, et le responsable du Parti Ouvrier et Populaire Denis de la Reussille, puis avec des organisations de défense des droits humains.

Tout ceci est la suite des relations faites par Etxerat durant la visite réalisée l’année dernière au Parlement européen. Une délégation de notre association est retournée à Bruxelles en janvier dernier pour se réunir à nouveau avec différents eurodéputés. Durant cette visite, différents engagements concrets ont été pris, parmi lesquelles la visite qu’Etxerat est en train de réaliser en Suisse et en Allemagne.

 

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