ETXERAT (9-2-2023). Rubén Garate est dans notre mémoire. Vingt-trois ans se sont écoulés depuis que cet habitant d'Otxandio a perdu la vie dans le contexte de la politique pénitentiaire d'exception. Il est mort dans un accident de la circulation alors qu'il rentrait à Euskal Herria après avoir rendu visite à un ami emprisonné à Alcalá-Meco.

Bien que le long cycle de plus de trois décennies de éloignement et de dispersion des prisonnier.e.s basques ait pris fin, avec tout ce que cela a signifié pour leurs familles, ce qui n'a pas encore pris fin, c'est l'application du caractère exceptionnel aux prisonnier.e.s, en termes d'entraver leur parcours juridique-pénitentiaire dans la perspective de retourner à la maison.

Par ailleurs, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir dans la construction du vivre ensemble et de la mémoire. Les longues et dures années de dispersion et d'éloignement, de politique pénitentiaire d'exception, ont conduit à la mort de 35 prisonnier.e.s politiques et de 16 proches et ami.e.s sur les routes en six décennies. En outre, deux personnes ont mis fin à leurs jours pour éviter de retourner en prison.

Samedi prochain, 11 février, nous avons un rendez-vous à Otxandio. Nous ferons la montée à Motxotegi, en partant de la place d'Otxandio à 9h30.

Non à l'exceptionnalité pénitentiaire ! Rubén dans notre mémoire !